De profondis

 

O muse, prête moi la lyre

Afin qu'en vers je puisse dire

Un des combats les plus fameux

Qu'il y eut jamais sous tous les cieux

 

De profondis ... morpionibus

La,la,la,la,la,.... 

La,la,la,la,la,....ZOB. 

 

Un jour comme Sainte Thérèse

A Notre-dame écoutait la messe

Elle sentit soudainement

un énorme chatouillement

 

REFRAIN

 

Dans un vagin de forte taille

600 000 poux livraient bataille

A nombre égal de morpions

Armé chacun d'un poil du con

 

REFRAIN

 

Le choc fut épouventable

On croyait que c'était le diable

Les femmes en ceintes en accouchant

Chiaient de la merde au lieu d'enfants

 

REFRAIN

 

La bataille fut gigantesque

Tous les morpions périrent ou presque

A l'exception des plus trapus

Qui s'accrochèrent aux poils du cul

 

REFRAIN

 

Ils ont touché presque la fente

Que les morpions morts ensanglantent

Et la vallée du cul au con

Etait jonchée de morpions

 

REFRAIN

 

Le commandant d'une escouade

Voyant périr ses camarades

Cria "Morpions nous sommes foutus

Piquons une charge au trou du cul"

 

REFRAIN

 

Un morpion de noble origine

Qui revenait de Palestine

Leva sa lance et s'écria :

Les morpions meurent mais n'se rendent pas !

 

REFRAIN

 

Pour reprendre l'avantage

Les morpions luttaient avec rage

Mais leurs efforts furent superflus

Les poux gagnèrent le dessus

 

REFRAIN

 

Le général nouvel année

Sortant des rangs de son armée

A son rival, beau chevalier,

Propose un combat singulier

 

REFRAIN

 

A cheval sur un poil de roupette

Armé d'une longue lorgnette

Le capitaine des morpions

Examinait les positions

 

REFRAIN

 

Gardé d'un triple rang de crasse

Transpercé malgré sa cuirasse

Le capitaine des morpions

Tomba sans vie au fond du con

 

REFRAIN

 

Puis au fort de la bataille

Soudain frappé par la mitraille

Le maréchal des morpions

Tomba mort à l'entrée du con

 

REFRAIN

 

Tout à coup un obus arrive

Qui lui fit perdre l'équilibre

Le capitaine est bien foutu

il tombe au fond du trou du cul

 

REFRAIN

 

Un morpion motocycliste

Prenant la raie du cul pour une piste

Dans un virage il dérapat

Et dans la merde il s'enlisa

 

REFRAIN

 

Pour retirer leur capitaine

Tous les morpions firent la chaîne

Mais, hélas ! Vains furent leurs efforts

L'abîme ne rend pas ses morts

 

REFRAIN

 

Un soir au bord de la ravine

Tout couvert de foutre et d'urine

On vit un fantôme tout nu

A cheval sur un poil de cul

 

REFRAIN

 

C'était l'ombre du capitaine

De chancres et d'asticots pleine

qui faute d'inhumation

Puait le maroille et l'arpion

 

REFRAIN

 

Devant ce spectre qui murmure

D'être privé de sépulture

Tous les morpions firent serment

De lui élever un monument

 

REFRAIN

 

En vain l'on chercha sa dépouille

Sur la pine et sur les couilles

On ne trouva qu'un bout de queue

Qu'un sabre avait coupé en deux

 

REFRAIN

 

La troupe aussitôt prend les armes

L'enterre en versant forte larmes

Comme un convoi d'un cardinal

ou bien d'un garde national

 

REFRAIN

 

Puis les plus jolies morpionnes

Portaient en pleurant des couronnes

De fleurs blanches et de poils du cul

Qu'avaient tant aimés le vaincu

 

REFRAIN

 

Son cheval même l'accompagne

Et quatre morpions d'Espagne

Une larme à l'oeil, le crêpe au bras

Tenaient les quatre coins du drap

 

REFRAIN

 

Au bord d'un profond précipice

On rangea les morpions novices

Ils déferlèrent par escadrons

Tout en sonnant de leur clairons

 

REFRAIN

 

Ils le suivirent au cimetière

S'assirent en rond sur leur derrière

La crotte au cul, la larme à l'oeil

Tous les morpions étaient en deuil

 

REFRAIN

 

On lui éleva un cénotaphe

Où l'on grava cette épitaphe

"Ci-gît un morpion de valeur

Tombé sans vie au champ d'honneur"

 

REFRAIN

 

Et l'on en fit une relique

Que l'on mit dans une basilique

Pour que les futurs bataillons

Sachant comment meurt un morpion

 

REFRAIN

 

Sur une colline grasse et velue

L'on erigea une statue

A ce capitaine des morpions

Mort si bravement au fond du cul

 

REFRAIN

 

Depuis ce jour on voit dans l'ombre

A la porte d'un caveau sombre

Les morpions de noir vêtus

Montant la garde au trou du cul

 

REFRAIN

 

Depuis ce temps dans la vallée

On entend des bruits de mêlées

Les morpions pour venger l'vaincu

S'cramponnent à tous les poils du cul

 

REFRAIN

 

Et parfois les soirs de brume

Quand sur la terre se lève la lune

On voit les âmes des morpions

Voltiger sur les poils du con.

 

REFRAIN

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